Ruptures

La place des ex est à la poubelle!

C’est vrai, une fois qu’un ex est un ex, on en fait quoi ? On le recycle en amis ? En sex friend ? En sorte de crotte de nez qui doit être le plus loin possible de nous ? On essaie de toutes nos forces de le récupérer ? Car, c’est pas toujours facile de gérer tout ça. Un ex, par définition, c’est quelqu’un avec qui on a partagé des choses. Quelqu’un avec qui on a parfois partagé les meilleurs moments de sa vie. Regardez moi et F., par exemple. Même si les moments que nous avons partagé n’étaient basés sur rien d’autre que des mensonges et des désirs de vengeance mesquine de sa part, j’ai encore du mal à trouver de meilleurs moments que ceux qu’on a passés ensemble.

Pour savoir quelle est la place de notre ex, il faut d’abord prendre conscience d’un postulat simple : Si deux ex arrivent à être amis, soit ils sont encore amoureux, soit ils ne l’ont jamais été. Reste à savoir dans quelle catégorie vous vous rangez, votre ex et vous. Avec A.E., un de mes ex qui est absolument adorable mais avec lequel je n’ai jamais eu la fameuse « spark », on est potes. Pour la pure et simple raison que nous n’avons jamais été amoureux. Dans ce cas, c’est simple. On le sait quand on était pas amoureux, on le sait quand on a envie de rester potes. Mais comment cela se passe-t-il quand on a été amoureux ? Encore plus compliqué, comment cela se passe-t-il quand on est encore amoureux mais pas l’autre ?

Avec F., je crois, on a traversé toutes les phases possibles des relations entre ex. Personne n’était jamais clair sur ce que cherchait l’autre. C’est avec lui que j’ai eu la relation la plus chaotique de toute ma vie et j’espère ne jamais avoir à recommencer. La relation en elle-même n’a duré que trois semaines, mais les suites de la relations, elles, ont été bien plus tumultueuses.

Phase 1, fin novembre-début décembre 2010 : « Mais pourquouaaaaaa ? ». J’ai honte de l’admettre, mais moi aussi, j’ai été une « Mais pourquouaaaaaa girl ». Caractéristiques de la « Mais pourquouaaaaaa girl » ? Simple : elle n’a qu’un seul mot à la bouche (enfin plutôt deux mots), et ces deux mots sont « « Mais pourquouaaaaaa ? ». En même temps, c’est vrai qu’au moment de la rupture, F. n’avait jamais vraiment été très clair. Et vas-y que j’aime encore mon ex, et vas-y que non finalement… Et vas-y que je trouve que tu es une fille géniale et merveilleuse, et vas-y que je te largue quand même… Dans une situation comme celle-là, on est en droit de se poser des questions quand même, non ?

Phase 2, début décembre-début janvier 2011 : « L’ignorance mutuelle ». Après avoir harcelé F. bien comme il fallait (et rendons tout de même à César ce qui est à César, il répondait à chacun de mes harcèlements), je me suis dit qu’il fallait vraiment qu’il sorte définitivement de ma vie et que je devais réapprendre à vivre sans lui. C’est étonnant, n’est-ce pas, comme phrase ? « Réapprendre à vivre sans lui ». Après tout, ce n’était qu’une relation de trois semaines… Donc quand a un truc vraiment super, même pendant une courte durée, le sevrage se passe avec difficulté. A part F., je n’arrive pas à trouver d’autres exemples. Je suis certes devenue très accro aux Peanut Butter Cups lors de mon séjour aux Etats-Unis, mais je n’ai jamais eu à « réapprendre à vivre sans », vraiment… (et cela valait mieux, vu leur effet sur ma ligne !)

Phase 3, début janvier-mi-janvier 2011 : « Le marchandage ». A la fin de la première phase d’ignorance mutuelle (car oh oui il y en a eu plusieurs !), F. m’a recontactée. Pour me dire qu’il avait eu une école débile où du moment que tu paies t’es forcément pris l’école qu’il voulait. Je lui ai dit que j’étais ravie pour lui (oui oui je suis quelqu’un de très courtois). De fil en aiguille, il a commencé à se dire que maintenant qu’il n’était plus amoureux de Clochette (mouhahahaha laissez-moi rire !), il faudrait peut-être songer à recommencer tous les deux. Et moi, j’ai honte de l’avouer, mais j’étais en joie. J’étais prête à accepter tous les termes que F. me lancerait à la figure. Il voulait une relation non sérieuse et non exclusive ? J’allais la lui donner. Je parie qu’il m’aurait demandé de perdre 5kg, je l’aurais fait aussi. Enfin, il affirmait préférer les rondeurs, donc je doute qu’il me l’aurait demandé. (enfin, il préférait les rondeurs, mais il m’a quittée pour une fille plus mince quand même, j’ai envie de dire…) Tout ça pour le revoir ne serait-ce qu’une fois. J’ai définitivement été un individu à vomir, je crois.

Phase 4, mi-janvier-fin avril 2011 : « La guerre ». Probablement la phase la plus longue de toute notre relation. La guerre a mis très longtemps à arriver, car même si nous nous étions beaucoup engueulés, je crois que nous n’avions jamais atteint le stade de haine. Le déclencheur de cette guerre ? Mon blog. Si, si, rappelez-vous, c’était à peu près à l’époque où j’ai dû changer le nom de mon blog parce que toute la fac l’avait découvert et en avait fait la super nouvelle farce de service. Alors forcément, l’histoire est arrivée aux oreilles de Clochette, qui a couru aussi vite que ses pauvres jambes squelettiques pouvaient la porter pour me descendre auprès de F. Ce dernier est entré dans une colère noire et m’a menacée de porter plainte pour atteinte à la vie privée. Mais moi, pour une fois, je me suis affirmée face à lui, et si j’ai fermé mon blog le temps que les choses se tassent, je l’ai rouvert sous un autre nom deux mois plus tard, comme vous le savez tous sans doute. Evidemment il a été rapidement découvert (parce que Clochette n’avait  à l’époque pas d’autre passe-temps que de lire les blogs de gens dont elle n’a rien à faire, vous comprenez… pour rendre, encore une fois, à César ce qui est à César, elle s’est beaucoup calmée depuis !). Et j’ai commencé à recevoir des mails assassins de la part de F., me disant d’arrêter d’écrire sur lui et que de toute façon pourquoi j’écrivais sur lui étant donné qu’il ne voulait pas faire partie de ma vie. (quand tu veux pas faire partie de la vie de quelqu’un, commence par pas lire son blog… ça me paraît être la base) Mais j’ai tenu bon parce que j’ai considéré que je n’avais pas à m’excuser de la façon dont j’avais choisi de gérer ce qu’il m’ a fait.

Phase 5, début mai-mi mai 2011 : « La réconciliation slash plan cul ». Après des insultes qui ont fusionné de partout, F. s’est dit – avec quelques gouttes de sérum d’intelligence sans doute – qu’il fallait peut-être tenter une autre approche avec moi, à savoir S’EXCUSER. Idée de génie, non ? Beaucoup moins certes quand ça arrive six mois trop tard, mais mieux vaut tard que jamais. Pour une fois, il m’a proposé de s’expliquer avec moi en face, et non par SMS. (oui, car je n’ai pas précisé qu’il m’avait larguée et insultée par SMS ? même pas il m’appelle le mec…) Il est donc passé chez moi et nous avons discuté. Evidemment, moi, pauvre chose émotive et parfois vomitive que je suis, j’ai fondu en larmes dès que nous avons commencé à parler. Et lui, comme il voulait faire semblant de bien faire, m’a prise dans ses bras pour me réconforter. Et une chose a conduit à l’autre, nous avons fini par coucher ensemble. Le pire dans tout ça, c’est que je n’irai jamais jusqu’à dire que je n’avais pas envisagé ce moment. Sinon, je pense que ma jupe aurait été un peu plus longue, ma lingerie aurait été négligée et mes jambes n’auraient pas été épilées.

Phase 6, mi-mai-début juin 2011 : « La guerre ». Oui, la re-guerre. Mais c’était une mini guerre cette fois-ci. Une guerrinette, c’est une petite guerre, comme dirait Numérobis interprété par Jamel Debbouze.  Ce qui a déclenché la guerre ? Nous avions décidé d’être amis (enfin surtout moi parce que j’avais (re)découvert que j’avais encore besoin de lui), et j’avais décidé de lui dire les quatre vérités sur sa relation avec Clochette. Qu’elle ne restait en contact avec lui qu’au cas où son mec la largue. Je l’ai peut-être dit un peu durement, mais je crois que jamais de la vie je n’ai eu autant raison à propos d’une relation. Sa réponse a été : Ca me fait marrer que quelqu’un qui n’a jamais eu de relation de plus d’un mois croit savoir des choses sur les relations entre deux personnes. Et forcément, comme j’aurais à l’époque eu ma relation de plus d’un mois s’il ne m’avait pas larguée, je l’ai un peu mal pris et je lui ai conseillé de me réécrire quand il serait prêt à s’excuser pour ce qu’il venait de me balancer. Il a fini par comprendre ce que sa phrase impliquait, il s’est excusé, voilà.

Phase 7, début juin-mi-juin 2011 : « L’ignorance mutuelle ». Encore une phase en double. Après ses excuses, pendant un certain temps, on ne s’est pas écrit. Mais à la fin, c’est encore une fois lui qui a repris le contact. (comme quoi, quand je refais le point sur notre histoire, j’ai peut-être été aveugle sur bien des points, mais il y a un truc que je n’arrive cependant pas à piger, c’était pourquoi il s’obstinait à me recontacter tout le temps ?)

Phase 8, mi-juin-début juillet 2011 : « L’amitié slash flirt slash plan cul ». On a échangé énormément de mails pendant cette période, durant laquelle on s’est racontés des anecdotes de notre vie quotidienne. Je lui avais raconté que je n’avais pas eu le Master 2 que je voulais en premier choix mais que j’avais eu l’autre. (un Master 2 qui m’a rendue très heureuse, au passage) Il m’avait raconté qu’il avait fait un exposé sur un mec qui s’était pendu après l’annoncé sur Facebook, et qu’à la fin de l’exposé il avait rajouté sa blague pas drôle dont il était le seul à avoir le secret : « Ouais, le type s’appelait Ray, c’est pour ça que le phénomène c’est Ray-pendu ». J’ai honte de le dire, mais j’ai ri à cette putain de blague. Petit à petit ces anecdotes de la vie quotidienne se sont transformées en flirt. Genre, vas-y que j’adore tes abdos et des bras super musclés. Genre, vas-y que j’adore tes hanches avec ta petite coccinelle tatouée dessus et vas-y que j’ai jamais couché avec une nana qui avait des plus beaux seins que toi. Finalement, on n’a plus tenu : il est venu chez moi, on a couché ensemble, il est reparti. Sans même pas un câlin à la fin. Je lui avais quand même demandé ce qu’il attendait de moi, au juste. Il m’a dit qu’il ne voulait pas d’une relation à cause de son rythme d’études effréné (mon cul oui) mais qu’il aimait bien « qu’on passe ce genre de moment ». Tu parles, même ça il aimait pas. La preuve…

Phase 9, début juillet-fin octobre 2011 : « L’ignorance mutuelle ». Notre dernière phase d’ignorance. Rien ne se passait, mis à part qu’on avait couché ensemble et que de toute évidence on ne voulait plus se revoir. Pendant ce temps, je suivais mon petit bout de chemin et j’avais, pour la première fois, totalement réappris à vivre sans lui.

Phase 10, fin octobre-fin novembre 2011 : « La course-poursuite ». Je vous ai déjà dit qu’à chaque fois que F. et moi reprenions contact après une phase d’ignorance mutuelle, c’était à chaque fois F. qui me contactait ? La phase 10 n’a pas échappé à la règle, mais cette fois-ci F. s’est retrouvé face à un élément tout à fait nouveau : une totale et complète non réponse de ma part. La première fois, c’était par mail : « Tu sais, j’ai lu un article sur la fish pédicure et ça m’a fait penser à toi ». J’avoue qu’à ce moment-là, j’avais très envie de répondre : « Tu sais, j’ai vu un abruti dans la rue hier et ça m’a fait penser à toi. Mais c’est pas pour autant que je t’ai écrit ». Mais je me suis dit qu’une non réponse serait plus efficace. Ensuite, deux semaines plus tard, par texto : « J’ai une amie qui m’a parlé du Salon du Chocolat, et ça m’a fait penser à toi. (pendant ce temps, moi, si je suis pas allée au Salon du Chocolat cette année, c’était uniquement parce que mon premier rencard avec F. avait eu lieu au Salon du Chocolat…) Je suis donc allée checker ton blog et j’ai envie de te dire que je te placerais beaucoup plus haut sur la Hot-Crazy Scale. Mais tu te trompes quand tu te dis que Clochette est selon moi la créature la plus parfaite au monde, je n’ai plus aucun contact avec elle, c’est moi qui ai coupé les ponts. Sinon, mon école à déménage à [insérer le nom d’une station de métro qui se situe à 5min de chez moi ici]. » Je suis restée stoïque, mais moi, je n’avais qu’une seule question en tête : mais qu’est-ce que tu veux que ça me fasse ? Le fait que tu n’as plus de contact avec qui que ce soit, le fait qu’on risque maintenant de se croiser dans la rue ? J’en ai de la chance. Et enfin, deux semaines plus tard, le coup de grâce, encore une fois, par texto : « Je sais pas trop pourquoi tu me réponds pas, j’ai envie d’aller boire un verre avec toi, je passe trois fois par jour devant chez toi et je me dis que c’est dommage qu’on se voit plus ». Le verdict du premier pote à qui j’avais montré ce texto : il veut baiser ! Et moi aussi je veux baiser. Juste, pas avec F.

Phase 11, fin novembre 2011-fin de nos vies : « La coexistence sur une même planète, tout simplement ». Après cette troisième tentative d’approche de la part de F., je me suis dit qu’il fallait peut-être que je sois plus directe. Sinon, parti comme il était, il allait finir par se pointer chez moi, chose dont je n’avais pas forcément envie. Alors j’ai répondu : « Salut, ce n’est pas une bonne idée. Je n’ai pas envie de te voir ni d’avoir de tes nouvelles. Je suis passée à autre chose et j’espère que t’en feras de même. » Réponse de l’intéressé : « Ne t’inquiète pas c’est fait depuis longtemps. C’est dommage mais je respecte ta décision. » Et pouf, plus aucun contact. Entre nous ? On a vu des gens se battre plus férocement pour une place dans le bus. Ça m’aurait fait plaisir qu’il essaie de me poursuivre un peu, qu’il ait sa phase de « Mais pourquouaaaaaa ? », mais inversée, une phase où je serais de l’autre côté du « Mais pourquouaaaaaa ? ». Mais finalement, c’est peut-être mieux comme ça. Car maintenant, nous coexistons. Nous ne nous détestons pas et nous savons qu’il n’y aura plus jamais aucun contact entre nous.

Et maintenant que j’ai fait le point sur les différentes phases de ma relation avec F., je peux également supprimer tous ses mails (car non je n’avais pas toutes les dates exactes en tête, j’ai bonne mémoire mais faut pas déconner non plus). Et vous savez ce que je pense ? Tant que vous n’avez pas atteint la phase de « coexistence sur une même planète, tout simplement », votre histoire n’a pas vraiment de point, n’est pas vraiment terminée. Même pendant les phases d’ignorance, on attend toujours, involontairement, inconsciemment, quelque chose de la part de l’autre. Maintenant tout ça est fini, tout ça est derrière nous. J’ai enfin accepté que F. refasse sa vie avec une autre (certes, je la plains la pauvre, mais ce n’est plus mon problème). Moi je n’ai pour l’instant aucune envie de refaire ma vie avec qui que ce soit, je refais ma vie avec mon boulot et mon blog et c’est très bien comme ça.

Un ex, ça appartient au passé. En tout cas un ex qu’on a aimé. Un ex qu’on a aimé ne doit jamais revenir dans notre vie, point barre. Avec un ex, on coexiste, mais sur une même planète. Pas dans un endroit plus restreint où on risque de se parler et autres choses pas prudentes.

Un ex, ça appartient  à la poubelle.

J’ai envie de finir sur ce passage de la chanson Pearl de Katy Perry, que j’aime beaucoup:

You don’t have to be a shell, noYou’re the one that rules your worldYou are strong and you’ll learn that you can still go onAnd you’ll always be a pearl

N’oubliez pas que vous avez très très peu de temps à présent pour voter au sondage de décembre.

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26 commentaires

  1. Je coupe systématiquement les ponts avec mes exs, c’est normal et beaucoup plus simple ! Une fois j’l’ai pas fait, j’ai regretté alors quelques mois plus tard, j’me suis décidée à le virer de ma vie. Et c’est bien mieux !
    Y a bien des fois où j’me demande ce que certains sont devenus (j’ai appris que deux sont papas avec la nana juste après moi d’ailleurs) mais sans plus, c’est pas pour autant que je vais leur courir après, en général c’est d’autres gens qui m’en parlent…
    Garder contact, ça ne termine jamais la relation.

  2. Je n’ai pas énormément d’ex (environ 5) et la plupart du temps, je n’ai plus de contacts avec eux. Enfin, il y en a 3 qui ne veulent plus du tout me voir (sans que je sache pourquoi -_- enfin bon je me dis qu’ils en valaient pas la peine) mais c’est vrai que ce n’est jamais facile de choisir mais je pense que la plupart du temps, ca se fait tout seul. Soit on garde contact soit non

  3. La place des ex est derrière nous, car la princesse est là devant, derrière cette vitrine, au restaurant, ou dans ce magasin de lingerie, elle shoppe, elle brille, elle vit sa mode et ses doutes.

    Où est elle ?

  4. momolafrite a dit :

    J’ai coupé les ponts avec tous sauf deux qui sont encore (plus ou moins) présent.

    Un avec qui on échange 4 sms par an, pour nos anniversaires et fêtes ou on se “like” des conneries sur Facebook et rien de plus et le dernier en date, avec qui on se contacte régulièrement, et c’est CLAIR que ce n’est pas fini …. (on s’est séparé car il quittait la région et je ne voulais pas le suivre …et j’étais pas invitée ^^) … on se revois fin Janvier [sigh]..

    Je suis faible, mais il fait tellement bien la Bouillote …et l’hivers est loin d’être fini … XD

  5. “Juste, pas avec F.” ça résume bien la fin de l’histoire et je crois que c’est le meilleur conseil à suivre (et le plus dur malheureusement quand on vit la même chose)…

  6. Avec le dernier ex, on voulait rester “ami”. Moi parce que je l’aimais toujours (grosse erreur), lui j’ai jamais su pourquoi. Pour le plaisir de me torturer encore un peu plus surement.
    Et puis finalement, j’ai pas tenu, ça me faisait trop de mal, alors je me suis barrée. Et c’est mieux comme ça.
    Malgré tout, ça m’arrive de replonger dans la phase “mais pourquoi ?” (et en 2 ans, j’ai pas encore trouvé la réponse) et d’avoir un ptit pincement au coeur quand je le croise =/

  7. N’empêche, elle est épique ton histoire !

    1. Ouais, c’est pour ça que je l’ai racontée. C’est genre “comment faire tout ce qu’il ne faut pas faire avec un ex et arriver tout de même au résultat voulu”.

  8. Je ne garde aucun contact avec mes ex (par ex j’entend les gars avec qui j’ai eu des relations de longue durée), plus simple!

  9. Je suis d’accord avec ta conclusion. Je ne sais plus si je t’ai parlé de ce mec avec qui j’avais été intime pendant un an, avant qu’on coupe, puis qu’il ait une copine, qu’on ait envie de reprendre les choses, qu’il me fasse tergiverser etc… Bref le gros bordel.

    Voyant que coté cul, il se dégonflait à chaque fois qu’on pouvait “remettre ça”, et que coté amitié, c’était plus prise de tête qu’autre chose et de toute façon il commençait à merder… j’ai fini par couper les ponts. “Mais tu peux qd même m’envoyer un sms pour mon anniversaire hein, ça me ferait plaisir”…

    Il m’a envoyé mon texto d’anniversaire, quelques échanges et c’est tout. On s’est réenvoyés des textos un peu puis stop. A chaque fois, c’était lui qui me relançait, moi je restais sur mes positions “on arrête”… mais j’attendais qd même son prochain envoi. En gros, je me tenais à l’arrêt de la relation mais je lui laissais la porte ouverte pour revenir… ce qu’il a fini par faire avec un texto quatre mois après, qui en a enchaîne un autre puis un autre et finalement “je te dois autre chose, je peux venir quand ?”.

    Je savais que ce serait qu’une fois, que ça ne pouvait plus durer, que j’allais souffrir de le perdre pour de vrai… mais j’ai accepté et il a fini par venir. Bien sur, il y a eu de très bonnes choses… et sur d’autres choses, il a merdé comme un gros connard sur toute la ligne. Ca m’a fait énormément de mal mais comme il l’a dit lui même “on devait le faire, on avait besoin de savoir”… Au final, dans la voiture, encore en pleurs suite à sa énième connerie, je lui ai dit que je voulais qu’on arrête définitivement et que cette fois ci pas de sms, rien, on coupe tout. Il a accepté, bien sur…

    Aujourd’hui, ça fait quatre mois qu’on a tout coupé. J’y pense encore beaucoup mais jamais je ne reviendrai vers lui… et vu que j’ai vraiment fermé la porte de manière claire, il ne reviendra sûrement pas. C’est fini pour de bon, et il aura fallu quatre ans pour que ça le soit… mais sans tout ce cheminement, sans cette dernière soirée, sans cette fin merdique… Il aurait pu revenir dans 5 ans que je l’aurais sûrement laissé revenir et recasser ce que j’aurais réparé, parce que j’avais besoin de revivre ça pour arrêter ça.

    Dsl pour le roman :)

  10. Je suis presque en train de vivre tout ça, sauf que je n’ai jamais osée sortir avec lui ! Je ne l’ai jamais laissé m’embrasser.. D’ailleurs, dès fois il s’énerve tellement.. ! Ce connard de merde a la con à chaque fois que je coupe les ponts avec lui il réussi a me faire craquer et il reprend contacte ! En plus il est en couple, et je pense qu’il sait ce que je ressens pour lui parce que dès fois il passe la soirée a me dire “dis moi je t’aime”. Je ne sais meme pas pourquoi je lui parle..

    1. Ah ouais, c’est un cas celui-là!
      Un conseil: poubelle, et tout de suite!

      1. C’est exactement ce que je n’arrête pas de faire… Et même après 5mois il revient ! J’attends ton prochain article avec impatience, je suis devenu acro a ton blog, je viens de le découvrir y a genre… 1semaine et j’ai lus presque tout tes articles ! ^^

  11. Pas mal du tout ce post, je me retrouve beaucoup dedans, mais je n’aurais pas su exposer les choses et les “phases” aussi clairement. Merci :)
    Je vais essayer d’en prendre, de la graine..
    A bientôt!

  12. J’ai du mal à carrément couper les ponts avec mes ex. Certains, ouais, c’est bon et c’est mieux comme ça. Pour d’autres c’est difficile. Je pense à un particulièrement qui m’a recontacté cette année en octobre en disant un truc du genre “Ca aurait fait 3 ans…”. Parce que c’était le jour où on est sortis ensemble. Il faut savoir que : a) c’est lui qui m’a larguée comme une merde (MSN…) ; b) il a une copine ; c)je crois que si on se revoyait je rebasculerai du côté obscur…

  13. Pour ma part je n’ai plus du tout de contact avec mon ex (qui était tout de même mon mari) après une période obligatoire ou ne devions nous revoir d’un point de vue administratif, nos routes se sont séparées! Il a refait sa vie et c’est tout ce que je sais et ce que je lui souhaitais (j’étais à l’origine de la rupture)…Mais de toute façon c’est difficile quand on refait sa vie d’entretenir des liens avec ses ex (sauf quand il y a des enfants et que la c’est obligé)…Je te rejoins sur le fait que lorsqu’on reste amis avec un ex, c’est que probablement il n’y avait pas d’amour ou qu’il y en a encore…J’ai du mal à croire à l’amitié après l’amour!! Après une rupture il y a trop de choses qui rentrent en compte pour que la relation soit aussi simple…très beau billet en tout cas! ;) et merci de ton passage chez moi!

  14. Snow White a dit :

    Aaaah ça fait du bien de lire enfin qu’il faut couper les ponts avec les ex !
    Toutes mes amies me sortaient “ouais mais attends, les ex c’est des gens avec qui tu as vécu des trucs forts blablabla, c’est important de les garder auprès de soi”.
    Pour moi un ex c’est le résultat d’une relation qui n’a pas marché alors basta, à la poubelle.
    Bien sûr s’ils me parlent je leur réponds, je ne suis pas non une folle furieuse, mais loin de moi l’envie de les transformer en amis.
    Et puis je suis une fille, je déteste voir les ex de mon mec tourner autour de lui, alors j’imagine que lui aussi ça le saoulerait de voir les miens…

  15. Je me sens moins seule en te lisant!!! :) Je m’en allais justement écrire un blog sur les ex,,, et l’effet nuisible de ceux-ci dans nos vies!!! Je partage ton blog sur le mien!! :o )

  16. Clémentine a dit :

    C’est marrant comme tu arrives à être catégorique en te basant sur une relation de 3 semaines!

    J’ai peu d’exs, enfin 1 après 3 ans de relation et un autre après 2 ans, et je n’ai jamais vraiment coupé les ponts avec le premier. Là cela fait 1 an que je ne l’ai pas revu mais je sais que ça arrivera un jour. On ne peut pas ne pas savoir ce que l’autre devient, c’est comme ça. Sur le coup tu as raison, on était notre premier amour et je crois que quelque part on aura toujours des sentiments l’un pour l’autre même si pour ma part je n’envisage plus de me remettre avec lui (une 4e fois… haha). Pour le 2e, c’est tout frais donc on verra!

    Après, je me dis que les gens que j’aime (là j’utilise le verbe aimer en général), que ce soient des ex ou non, et bien je les garde dans ma vie. Tant pis si ça complique les choses, car je pense que c’est pas facile de s’entourer de personnes qu’on apprécie vraiment et réciproquement. Si ces personnes peuvent m’apporter un peu de bonheur, même à l’occasion d’un café tous les 6 mois, je prends.

    Autre problématique qui me vient à l’esprit du coup. Si pour toi les ex qu’on a aimés il faut les jeter à la poubelle car ils ne nous apportent que des emmerdes, que penses tu de la situation inverse? A savoir, de très bons amis, voire confidents depuis des années, mais avec une attirance mutuelle (un peu plus que sexuelle) dans la relation? ;)

    La bise et dsl pour le roman!

    1. Pour les situations avec les très bons amis avec lesquels on a une attirance mutuelle: j’en ai de mon côté, et tant que l’attirance se gère, ce n’est pas gênant. En fait le mot d’ordre, c’est qu’il ne faut pas se faire souffrir. Et si l’attirance ne mène pas à la souffrance, il n’y a pas de problème…

  17. Un ex, c’est une histoire qui n’est jamais censée recommencer ^^

  18. Ah ah ah !
    Je me suis plus ou moins retrouvée dans ton article, j’aime bien ^-^

  19. Je vais glisser un grain de sable mais quand il y a des enfants….. Je connais des ex qui, après bien des tourments, ont réussi à cohabiter dans l’existence avec sérénité. Pour moi ce n’est pas obligatoire mais c’est possible de devenir ami avec un ex. Après si mon ex ne veut plus me voir, je respecte aussi. Mais ce n’est pas parce que je deviens amie avec lui que je l’aime encore.

  20. Huuummm… Je trouve cela hyper catégorique… Alors comme ça si notre ex a été notre amoureux, qu’on a été son amoureuse, on peut pas rester amis, ou alors ça veut dire qu’on a encore des sentiments?

    Euh… Non.
    Personnellement, j’ai fréquenté beaucoup de garçons, des coups d’un soir à des relations sérieuses et durables avec des sentiments, et même de la cohabitation dans le même appartement.
    J’avoue que dans le dernier cas, le moment post-rupture peut être des plus ambigus.
    Ca l’a été, une fois, comparé aux autres amours que j’ai pu avoir (les autres fois, c’est moi qui quittais l’autre). On a mis des mois avant de vraiment “couper le cordon”, et comprendre que ça ne rimait à rien, soit on était ensemble et on s’aimait, soit on était pas ensemble et pas de sexe, pas de sorties ciné, pas de plage… Lui ne se tenait pas à la rupture qu’il avait prononcée et moi je voulais pas vraiment lâcher le morceau aussi alors je fonçais irrémédiablement dans ses bras, même si c’était pour repartir quelques heures après. J’avais mon succédané d’amour.

    Et puis bref, on a compris que c’était pas bon. Je lui ai fait comprendre, surtout. Lui il ne souffrait pas, mais moi un peu quand même. Alors on a éloigné les contacts, petit à petit. Et ça s’est très bien passé. Maintenant on est amis, on s’appelle au téléphone une fois par mois ou tous les deux-trois mois, je suis là pour lui, il est là pour moi, chacun sa vie, ses histoires de coeur etc etc.
    Et crois-moi, on s’aimait.

    Je n’ai jamais coupé les ponts avec mes ex. Bien-sûr, y’a toujours une période de “froid” après chaque rupture, histoire de digérer, ranger tout ça dans un coin et continuer. Mais après ce moment, indispensable pour certains (selon le degré de sérieux de la relation) (moment plus ou moins long pour certains aussi…) … Et bah on devient amis. Et on se raconte nos vies. Et tout va bien… Un ex est un ex. S’il y a eu rupture, c’est qu’il y a une raison, et autant s’y tenir.
    Mais je vois pas pourquoi je me priverais de la présence d’un garçon que j’ai apprécié avant de l’aimer, dans mon entourage! Surtout si c’est un garçon gentil, sympa, agréable, intelligent et avec qui le courant passe!

    Ce qu’on a vécu reste du passé, c’est rangé, fini, et on ne se remettra jamais ensemble. Mais il n’empêche pas que je connais leurs chéries (au moins parce qu’ils m’en parlent), qu’on va boire des coups ensemble, un ciné de temps en temps, un repas, n’importe quoi… Des trucs de gens qui s’apprécient, quoi! Et ce même si j’ai été amoureuse, qu’ils ont été amoureux ou non…

    Après, y’en a (notamment les plans culs) où bah une fois que c’est fait, qu’on a fait le tour de la question et qu’on est arrivés au bout… Bah ça se délite et puis voilà… Pas la peine d’en faire une affaire d’Etat.

    Je comprends les ruptures qui coupent tous les ponts. Mais pas les miennes. Parce que si y’a eu des sentiments, c’est qu’il y a eu appréciation mutuelle sur une base qui n’a rien à voir avec les sentiments au départ. Alors quand on a plus les sentiments, et l’histoire qui va avec, c’est ce qui reste, et ça j’y tiens!

    (je vais pas citer de chiffres, histoire de ne pas avoir de réflexions malavisées et blessantes, mais je n’ai que deux ex-sérieux où la relation actuelle est différente:
    -le premier est mon premier amour, et c’est juste qu’on a pris des chemins tellement différents qu’on a plus grand chose en commun. On doit se parler une fois tous les deux ans, maxi…
    – le second a été un autre amour, et même si l’on est en de très très bons termes, et qu’il passe chez moi de temps en temps, qu’on traine avec les mêmes gens, qu’il a une copine avec qui tout va bien depuis un petit moment, je sais que je ne peux pas lui parler de tout. Parce que je sais que ça le blesserait un petit peu de savoir ce que j’ai pu faire avec X ou Y, ou que W m’intéresse beaucoup. Même s’il le sait sans que je lui dise et qu’il le voit, y’a des choses que je ne lui dis pas, et c’est comme ça! :)

    Voilà! désolée pour le commentaire énorme que je viens de te pondre, mais je voulais apporter une vision un peu moins manichéenne que celle que tu as proposée ou que je lis/vois un peu partout.
    Je comprends que ce n’est pas du gout de tous et toutes, mais c’est comme ça, chez moi. :)

  21. Je fais beaucoup plus simple : j’évite toutes les phases. Au moment même où la relation est terminée, j’efface toutes les traces. Je fais un carton avec tous les souvenirs communs (babioles, cadeaux…) et je vais le porter à celui qui ne fera plus partie de mon monde. Après lui en fait ce qu’il veut…
    C’est difficile certes mais très utile à mon deuil. Quelques nuits après généralement je rêve que l’interressé meurt, et pof, je n’y pense plus en mal, ni en bien, ni tout court.
    Je n’ai donc plus aucun contact, avec aucun ex…

  22. MakeUp Of Tea a bien résumé ma pensée :) j’ai un ex avec qui je n’ai pas voulu coupé les ponts (lui non plus d’ailleurs), on est resté quasiment 4 ans ensemble, on est passé par la phase d’ignorance histoire de bien digérer la rupture, puis on est redevenus meilleurs amis, ça a ensuite basculé en plan cul pour arrêter tout ça lorsque je me suis remise en couple, il y a un mois et demi. On se parle moins depuis mais on sait tous les deux qu’on peut compter sur l’autre, qu’on peut s’appeler à toute heure si besoin et qu’on peut se conseiller :) On a vécu une belle histoire et on ne peut pas s’éjecter de nos vies comme ça… On n’a pas de réelles raisons de se détester pour couper les ponts, donc c’est sûr, tout dépend de ce que vous avez vécu et comment s’est passée la rupture.

    Bonne année à toi :)

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