Cinéma

Schtroumpfez-vous au cinéma

Résumé : Qu’elle est paisible, la vie au petit village des schtroumpfs, à manger des baies, à vivre dans leurs maisons en forme de champignon, à employer le mot « schtroumpf » pour plus ou moins tout et n’importe quoi et à chanter à longueur de journée ! Chaque schtroumpf a un nom qui lui a été attribué en fonction de sa personnalité : ainsi, il y a Schtroumpf Grognon, Schtroumpf Maladroit, Schtroumpf Gourmand, Schtroumpf à Lunettes, Schtroumpfette, la seule fille du village, et surtout, Grand Schtroumpf, la voix de la sagesse et de la protection parmi les schtroumpfs. Cependant, de temps à autre, les schtroumpfs doivent déjouer les plans du méchant sorcier Gargamel et son exécrable chat Azraël, dont le seul objectif est de s’emparer des schtroumpfs afin d’extraire leur essence et obtenir tout un tas de superpouvoirs et dominer le monde (la routine habituelle des méchants sorciers, quoi). Mais la plupart du temps, les schtroumpfs se montrent plus malins que Gargamel.

J’ai bien dit la plupart du temps ! Suite à une maladresse de Schtroumpf Maladroit (qui comme tous les schtroumpfs porte bien son nom), Gargamel trouve l’entrée secrète du village des schtroumpfs et y pénètre pour semer la terreur. Les schtroumpfs commencent à fuir, mais certains prennent la mauvaise direction et se retrouvent près d’une cascade, avec un tourbillon qui les aspire et les amène dans une contrée inconnue.

Cette contrée inconnue est en fait la ville de New York. Les schtroumpfs échoués là-bas doivent alors faire preuve d’intelligence, de courage et de ruse pour rentrer chez eux avant que Gargamel ne les rattrape. Ils font la connaissance de Patrick Winslow, le directeur marketing d’une célèbre firme de cosmétiques, et son épouse enceinte Grace, qui vont faire tout ce qui est en leur pouvoir pour aider les schtroumpfs.

Mon avis : Voilà un film que je qualifierais de « gentillet ». Ce n’est pas du grand cinéma certes, je vois mal Les Schtroumpfs aux prochains oscars, et pourtant, ce n’est pas pour ça qu’on ne passe pas un bon moment. C’est un film qui, je pense, ravira les plus jeunes enfants, et qui a également ravi les adulescents que nous étions, moi et mon pote qui est allé le voir avec moi (d’ailleurs c’était le seul, mes autres potes ont considéré que c’était débile d’aller voir les schtroumpfs… j’ai envie de dire, tant pis pour eux !).

Les personnages des schtroumpfs sont drôles et attachants, en particulier Schtroumpf Maladroit qui est adorable et veut toujours bien faire, mais qui arrive quand même à mettre tout le monde dans le caca à cause de sa maladresse. J’aime aussi beaucoup Grand Schtroumpf, prêt à tous les sacrifices du monde pour protéger ses schtroumpfs, et le parallèle qui a été fait entre lui et Patrick Winslow, qui est complètement terrorisé à l’approche imminente de sa paternité.

Pour ce qui est des acteurs, ils ont pris des acteurs aussi gentillets que le film : pas des grandes stars, mais des acteurs crédibles qui font du bon boulot et qui sont parfaitement à leur place dans le film. Ainsi, on retrouve Neil Patrick Harris (Barney dans How I Met Your Mother) dans le rôle de Patrick et Jayma Mays (Emma Pilsbury dans Glee) dans le rôle de Grace. Jayma n’est pas une super actrice mais elle est attachante, notamment quand elle se lie d’amitié avec Schtroumpfette qui se rend compte qu’elle peut avoir des amies filles. On notera également la présence de Katy Perry en tant que voix de Schtroumpfette, et le petit clin d’œil qui lui a été fait quand Schtroumpfette chante « I kissed a smurf and I liked it ! ».

Hank Azaria est méconnaissable dans le rôle de Gargamel, j’avoue qu’ils l’ont bien enlaidi : j’ai eu du mal à reconnaître en lui David, le deuxième petit ami le plus important de Phoebe dans Friends. D’ailleurs il est génial dans ce rôle : il est à la fois bête et méchant, et étant humain, il se fait beaucoup plus remarquer que les schtroumpfs à New York ce qui donne lieu à des situations plutôt abracadabrantesques et rigolotes. Genre, quand il cherche les schtroumpfs et trouve un commerçant vêtu bizarrement, il dit « Good, a local wizard ! », et on ne peut s’empêcher de rire. Drôle aussi est sa relation avec son chat Azraël, qu’il balance avant lui-même dans tous les endroits qu’il juge suspects, et auquel il demande « are you dead ? » à chaque fois.

L’humour des schtroumpfs est souvent un peu pipi-caca, un peu enfantin, un peu en-dessous de la ceinture, mais c’est quand même le bon vieil humour qui fait rire tout le monde (à part les gens qui n’apprécient que les films imbus d’eux-mêmes, mais bon ces gens-là, on ne peut rien pour eux). Genre, quand Gargamel est dans un resto hyper chic et se soulage dans le seau à champagne, on ne peut s’empêcher de rire, c’est juste obligé.

Mais il y a des points que j’ai moins aimés. Si j’ai trouvé l’histoire plutôt bien faite dans l’ensemble et plutôt simple, il y a certaines complications qui pour moi n’avaient rien à faire là. Notamment, il y a une brève alliance entre Gargamel et l’entreprise de cosmétiques pour laquelle travaille Patrick, mais cette alliance ne dure que 5 minutes et honnêtement, à part faire pisser Gargamel dans le seau à champagne, je n’ai pas vraiment compris l’intérêt. Moi je m’attendais à ce que la patronne de Patrick aide Gargamel à trouver les schtroumpfs et que ça crée un conflit entre elle et Patrick. Ça aurait compliqué l’histoire certes, mais au moins ça aurait donné un sens à leur alliance. D’ailleurs, je n’ai pas non plus aimé le dénouement de l’histoire avec l’affiche publicitaire ; l’affiche que Patrick a finalement sortie n’avait vraiment rien à voir avec rien et sa justification tombait comme un cheveu sur la soupe.

Dans les trucs que j’ai pas aimés : la 3D. Bordel de m**** quand est-ce que les entreprises de films vont comprendre que ça sert à rien d’écrire 3D sur un film si le film est pas en 3D du tout ? Je ne vais plus voir les films dans leur version 3D si je peux l’éviter, mais là, c’était ma seule option pour pouvoir y aller après le boulot. Je commence à en avoir un peu ras-le-bol de payer un supplément dans l’unique objectif de voir des sous-titres en 3D. C’est bon, je suis quasi-bilingue anglais, j’ai pas besoin d’avoir des sous-titres en relief pour comprendre les schtroumpfs, merci bien.

Mais malgré ces petits désagréments, je recommande quand même ce film pour passer un bon moment, pour rigoler, même s’il faut avoir gardé une âme d’enfant…
N’oubliez pas le sondage du mois d’août qui marche vraiment très bien pour le moment, alors il faut continuer à bien travailler!

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6 commentaires

  1. C’est de la 3D post prod… et je confirme ça ne sert strictement à rien !

  2. Pourquoi Barney de How I met your mother et pas Doogie de Dr Doogie ?
    Hein ? Comment ça “vieux” ?
    Jeune impudent !

    1. Euh parce que j’ai jamais entendu parler de Dr Doogie? lol

      1. Guillaume a dit :

        Série TV diffusée à partir de 1991 sur FR3 avec Barney en jeune garçon surdoué qui devient médecin chef dans un hôpital à 13 ans.

        Pour info :
        La page wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Docteur_Doogie
        Le générique : http://www.youtube.com/watch?v=mrERtikdPus
        Et surtout un épisode de “How I met” où Barney joue son ancien rôle : http://www.youtube.com/watch?v=M1R00Ar6GzE

  3. J’irai peut-etre le voir, parce que j’adorai les Schtroumpfs quand j’étais petite. Ca a l’air sympa. Maintenant reste a trouver qqun qui veuille venir avec moi, parce que mes copines sont trop a fond dans Harry Potter en ce moment…

    1. Pfff mais c’est old news Harry Potter lol

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