Est-il nécessaire de présenter encore l’histoire de ce classique qui a marqué le dernier quart du 20ème siècle, au point que les Américains, incapables d’aller chercher leurs propres idées de films drôles, se soient sentis obligés de le reprendre ? Tout le monde n’a-t-il pas vu le film, ou la très vieille pièce, ou – dans le pire des cas possibles et imaginables – le film américain ? J’imagine que non, pas encore (car après tout, tout le monde s’imagine bien que tout le monde doit forcément avoir vu Star Wars, or je ne fais pas partie de ce tout le monde-là parce que rien que les 20 premières minutes de Star Wars m’insupportent déjà, bref on n’est pas là pour parler de moi…).
Résumé : Albin et Georges (hé oui, petite différence par rapport au film, dans la pièce l’homosexuel le moins efféminé s’appelle Georges et non Renato, en fait c’est parce que le film est une production italienne donc ils se sont sentis obligés de balancer des prénoms italiens à tout bout de champ) sont un couple homosexuel. Georges est patron d’un cabaret, La Cage aux Folles, et Albin est la star de ce cabaret et répond au doux nom de Zaza. Leur couple file le parfait amour malgré le fait que Georges est souvent insupporté par les incessants caprices d’Albin qui est une vraie diva. Un jour, Georges reçoit la visite de son fils, Laurent, qui lui annonce qu’il va épouser Murielle, la fille d’un politicien ultraconservateur dont l’ambition principale semble être de fermer tous les cabarets gay qui lui tombent sous la main.