Cinéma, Culture

Inception: “It’s only when we wake up that we realize something was actually strange”

Résumé : Dom Cobb (oui moi aussi j’ai trouvé ça bizarre comme nom) a pour métier de s’introduire dans les rêves des gens afin de leur dérober leurs idées les plus secrètes lorsque leur inconscient est au plus vulnérable. Soupçonné du meurtre de sa femme Mall (oui ça c’est encore plus bizarre comme nom, elle s’appelle « centre commercial ») il ne peut pas rentrer chez lui aux Etats-Unis et voyage donc de ville en ville sans jamais revoir ses enfants.

Tout cela dure jusqu’au jour où Saito, un influent Japonais, lui propose un marché : il effectue une « inception » et en échange, il obtient le droit de rentrer chez lui sans crainte. Une inception est le fait d’implanter une idée dans la tête de quelqu’un en utilisant le rêve. Saito veut ainsi convaincre Robert Fischer, fils d’un riche entrepreneur australien, de dissoudre l’empire de son père une fois ce dernier mort. Impossible ? Pas pour Dom : ce dernier engage les meilleurs acolytes possibles (une architecte pour planter le décor, un faussaire pour se faire passer pour des proches de Robert Fischer, etc.) pour créer un rêve à trois niveaux. Seulement, il y a un problème : Mall, sa femme défunte, ne cesse de faire apparition dans les rêves où Dom s’incruste, pour saboter ses plans…

Dom et son équipe parviendront-ils à ses fins ? Dom arrivera-t-il à se défaire de ses démons ? La réalité est-elle bien ce qu’on croit ?

Mon avis : Ce film m’a, pour une raison quelconque, beaucoup fait penser à la série Lost, pour ceux qui connaissent. Pourquoi ? A priori, l’un parle d’extraction d’idées dans un rêve et l’autre du crash d’un avion sur une île étrange. Le seul point commun entre les deux a priori, c’est que tous les deux mettent en scène un vol Sydney – Los Angeles (vous me direz, c’est déjà pas mal). Et pourtant… les deux sont géniaux, bluffants. On se dit qu’il faut vraiment avoir un sacré esprit et une sacrée imagination pour mettre en place une histoire pareille. Lost nous explique le fonctionnement d’une île déserte pleine de chevaux, d’ours polaires, de fumée noire et de gens loufoques ; Inception nous explique le fonctionnement de l’inconscient pendant que nous rêvons.

Cependant, derrière une mise en scène monumentale et des pseudo-explications, l’un comme l’autre sont assez avares en vraies explications. On n’a jamais su pourquoi il y avait des ours polaires sur l’île de Lost ; on n’a jamais vraiment su non plus pourquoi il était à ce point vital d’avoir trois niveaux de rêve pour implanter une idée dans la tête d’un gars, et vous ne comprendrez pas non plus pourquoi le dernier niveau de ce rêve doit forcément se dérouler en montagne, sur des skis. Personne n’a jamais compris la fin de Lost ; je peux vous assurer que vos amis et vous serez en train de vous disputer sur la fin d’Inception à la sortie du ciné. Les deux sont certes inoubliables, mais pas accessibles au commun des mortels ; si vous avez tout, tout, tout compris dans Inception, vous pouvez vous vanter d’être la réincarnation d’Einstein (tandis que si vous n’avez pas tout compris dans Toy Story 3, vous pouvez vous vanter d’être un abruti fini). J’ai un ami qui prétend avoir tout compris, personnellement j’attends son retour de vacances pour pouvoir le coller un peu, parce que ce n’est certainement pas le cas.

Mis à part le fait qu’on ne comprend pas tout, le film est excellent ; Leonardo Dicaprio et Marion Cotillard sont pour moi des versions améliorées de Brad Pitt et Audrey Tautou : je ne suis spécialement fan ni de l’un ni de l’autre, mais j’avoue que dans ce film, ils se débrouillent pas trop mal. Surtout Leo, qui depuis un certain temps semble s’être spécialisé dans les films compliqués (clin d’œil à toutes celles qui ont vu Shutter Island), et ça lui réussit pas trop mal (j’ai bien aimé Titanic, mais côté niveau intellectuel, c’est bon, les gamins de trois ans ils comprennent).

Surtout, ce qui est bien, c’est qu’il y a beaucoup d’action dans le film, on n’a pas le temps de s’ennuyer ! Comme une partie du film se déroule sur trois niveaux de rêve en même temps, on a trois niveaux d’action en même temps. On a d’un côté une voiture qui tombe dans un fossé, de l’autre des gens qui skient, du troisième des gens qui volent… bref, on ne sait plus où donner de la tête et le film nous tient en haleine jusqu’à la fin ! C’est très bien, cette présence d’action, car un rythme un peu lent est le défaut de quelques mastodontes du cinéma (je pense notamment à L’étrange histoire de Benjamin Button… un film excellent, mais alors par moment, il y a de ces longueurs – genre, on passe trois heures sur sa vie en tant que vieux croûton, alors forcément, il risque pas d’y avoir une action palpitante)

Personnellement, même si je ne lui mets que 4/5 (ce qui est déjà très bien ma foi), à cause des complications à mon goût superflues, je pense qu’on a de fortes chances de revoir ce truc aux Oscars l’année prochaine, c’est le genre de film qui se retrouve nominé en général.

Ma note: 4/5

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3 commentaires

  1. J’ai tout simplement adoré ce film, j’ai trouvé léonardo complétement bluffant (tout comme dans shutter island >> tiens c’est vrai qu’il fait de plus en plus de films dans ce genre là!), la musique magnifique (Hans Zimmer est un génie!) et l’histoire captivante (j’aime les fins où il peut y avoir plusieurs interprétations >> http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18596408.html une super fiche qui résume toutes les théories sur le film et les différentes fins qu’il peu y avoir ^^)

  2. héhé ^^, je parle TROP je sais :p!

  3. Bon moi j’avoue que j’ai pas tout compris au film, mais j’ai de bonnes excuses (si si !) :
    – j’ai vu le film au Mexique en anglais sous-titré en espagnol, et même si je parle bien ces deux langues séparement, bin ensemble c’est pas simple.
    – j’étais avec un gars qui n’a pas arrêté de me déconcentrer pendant le film en me faisant comprendre qu’il voulait sortir avec moi. C’était gentil de sa part (et d’ailleurs nous sommes sortis ensemble ensuite), mais ça aide pas à se concentrer sur l’intrigue.
    Mais sinon je suis d’accord que c’est très similaire à Lost, série dont j’ai vu tous les épisodes, et que moi non plus j’ai pas bien compris la fin ni le coup des ours polaires.

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