Cinéma, Culture

Piranhas: “The first bite draws the blood, blood draws the pack”

Résumé : C’est le spring break à la ville de Lake Victoria. (info : « spring break », c’est comme ça que les étudiants américains appellent les vacances de Pâques… bon, je pense que vous le saviez, mais je préfère qu’on ne me reproche pas de ne pas être assez claire) Les étudiants débarquent, prêts à faire la fête et pour les filles, à montrer leurs nichons. (oui vous m’avez bien comprise, il semble que ça soit l’unique activité des filles durant ce spring break…) Parmi ces étudiants, un s’apitoie sur son sort : Jake, le fils du sherif de la ville. En effet, sa mère étant débordée par les préparatifs sécurité du spring break, il doit garder son frère et sa sœur (la question qui me brûle toujours les lèvres c’est où est le père de tous ces enfants ? même si les parents sont divorcés, il pourrait aider un peu dans la vie, quand même, non ?).

Jake décide alors de payer ses fraternels pour se tenir tranquille (si seulement c’était aussi facile, ça se saurait ! les parents paieraient les gamins au lieu de payer les baby-sitters, c’est plus simple !), et va rejoindre le spring break, où Derrick, qui tourne un film porno, lui a proposé un job de guide. Kelly, la fille qu’il convoite depuis des années (bon le « depuis des années » était pas précisé dans le film, mais c’est toujours comme ça en général, il y a toujours un gars qui kiffe une nénette depuis des années… comme quoi ça arrive que dans les films). Mais c’est sans compter sur des piranhas préhistoriques, disparus depuis des millions d’années et réveillés par un séisme, qui s’invitent à la fête…

Mon avis : Piranhas est pile le genre de film où on va pour rigoler un coup, en sachant parfaitement que ça va être nul mais on s’en fiche. Et je dois avouer qu’on est plutôt agréablement surpris, parce que c’est débile certes, mais c’est loin d’être nul. Rien de très intellectuel dans ce film (forcément, une histoire de piranhas qui débarquent dans un lac, c’est pas très difficile à comprendre), et pourtant, on passe un très bon moment.

Les fans de Gossip Girl parmi vous seront ravis de retrouver Jessica Szohr, la petite brunette qui joue Vanessa dans la série. Moi j’étais tout excitée quand elle est apparue sur l’écran, parce que j’ai toujours adoré Vanessa ; mon pote, qui est un mec et par conséquent n’a jamais regardé Gossip Girl de sa vie, n’a rien compris et m’a juste regardée avec des yeux remplis d’étonnement. En revanche, si vous aviez toujours envie de voir ses seins, vous risquez d’être déçu car c’est la seule fille du film ou presque qui n’enlève pas le haut de son maillot de bain.

Oui, car les nichons, c’est partie intégrante du film. J’étais assez énervée d’ailleurs parce que tous les nichons qu’ils montrent sont siliconés. Quand ces nénettes nagent, ça réveille les piranhas mais ça fait pas bouger leurs nichons. Forcément, c’est logique. C’est peut-être pour ça que Jessica Szohr n’a pas montré les siens, parce qu’elle en a des vrais et que le contraste serait bizarre.

Mais bon, on sait que les nichons, ça attire le téléspectateur. Autre chose qui attire le téléspectateur : le gore. Et là, idem, il y en a à revendre. On a des gens scalpés par des bateaux, des cordes qui coupent des filles en deux, et surtout, surtout, les piranhas. Personnellement, à ce niveau-là, ce film est pire que Les Dents de la mer car là au moins, le requin était tout seul. (enfin il y avait une histoire comme quoi ils avaient attrapé un deuxième requin, mais si mes souvenirs sont exacts, le deuxième requin n’était pas dangereux…) Là, les piranhas sont des milliers, ils se reproduisent, ils ont le don de jaillir de l’eau pour venir vous manger, et on ne sait jamais à quel moment on en verra le bout. Heureusement que c’est sorti en septembre, parce qu’on a encore un an avant de retourner à la plage, et d’ici là on aura peut-être oublié le film.

Et surtout, dans Les Dents de la mer, au moins, dans la plupart des cas, le requin mangeait ses proies… ici, le plus souvent, les proies se font repêcher et dans un piètre état (genre ils n’ont plus que les os des jambes ou je ne sais quoi d’autre). On se demande franchement pourquoi ils prennent la peine de les repêcher, autant qu’ils se fassent complètement bouffer par les piranhas et qu’on en finisse. Ma scène préférée, trop rigolote, est quand on repêche une des victimes – je ne vais pas dire qui pour ne pas gâcher le suspense – et qu’on lui a quasiment bouffé entièrement les jambes, et lui tout ce qu’il trouve à faire c’est crier : « Ils m’ont bouffé la bite ! ». Et quelques minutes plus tard, on voit une superbe vue sur le fond de la mer, où flotte la bite, et un piranha qui la mange puis qui la recrache. Le genre de truc qu’on aimerait bien qu’il arrive à notre ex, en somme.

Par contre, un gros défaut pour ce film, c’est que je ne trouve pas que le 3D apporte grand-chose. Personnellement j’étais assez excitée de voir un film gore en 3D, je m’attendais à des effets spéciaux assez extraordinaires. Mais en fait, ça n’aurait pas été en 3D, ç’aurait été pareil. Je pense que c’est pour beaucoup dû au fait que finalement, on ne voit pas très souvent les piranhas (on voit plus les gens déchiquetés par les piranhas que les piranhas eux-mêmes en fait). Dommage, parce que un piranha préhistorique en 3D, ça le fait.

Ma note pour ce film : 3/5

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3 commentaires

  1. Hi !

    Se taper “Gossip girls” juste pour admirer des nibards en 3D !!

    Glurp’s !

  2. J’aime bien dans le film le « Ils m’ont bouffé la bite ! » alors que le type vient juste d’être mis en charpie par les piranhas… On voit à quoi il tient vraiment ^^
    En tous cas, c’est certain que niveau anatomie féminine, le film est généreux ! Je pense que cette scène avec la zigounette du type qui flotte doit être la seule “scène de nue” (si on peut appeler ça comme ça) avec un homme.

  3. Super ta petite critique du film, j’irai bien le voir!

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